Bois Doré et Polychromé… Toute la Renaissance à l’Italienne

Qu’est-ce que la Renaissance ?

La Renaissance est à la fois une période de l’histoire et un mouvement artistique. Elle voit progressivement le jour en Italie, aux XIVe et XVe siècles, puis dans toute l’Europe. Elle se termine vers la fin du XVIe siècle avec le maniérisme. Cette époque marque la fin du Moyen Âge et le début des Temps modernes.

 

Un retour vers l’Antiquité

 

Dans le courant du XVe siècle, les sociétés européennes se transforment, l’art aussi. Dès le XIVe siècle, les artistes italiens vont ramener au grand jour l’héritage de l’Antiquité grecque et romaine. C’est pourquoi cette période est appelée « renaissance », mot qui vient du terme italien Rinascita, utilisé pour la première fois au XIVe siècle . La production artistique du Moyen Âge était très riche, mais la Renaissance amorce un grand changement dans la façon de représenter le monde. Ce changement débute avec Giotto (vers 1266-1337), artiste italien. Il va beaucoup influencer les peintres du XVe siècle. On redécouvre l’art des anciens grecs et des romains. On s’intéresse aux ruines des monuments romains, on fait des fouilles et on collectionne des antiquités. La littérature grecque et romaine était déjà étudiée dans les monastères et par l’élite médiévale qui conservaient ses textes sous la forme de manuscrits très coûteux. Mais, à partir du XVe siècle, la diffusion de ces connaissances, en Europe, à un plus large public est possible grâce à l’invention de l’imprimerie. On relit les textes de la littérature antique qui abordent les valeurs humaines et intellectuelles.

 

L’humanisme

 

Un courant humaniste naît. Alors que Dieu était au cœur de la pensée médiévale, la Renaissance place l’homme au centre de ses préoccupations. On s’interroge sur le monde qui l’entoure. Les humanistes sont des penseurs, des écrivains ou des savants. Ils apprennent les langues pour traduire, avec exactitude, les textes anciens. Ils sont passionnés par l’antiquité et veulent changer la place de l’homme dans la société. En Hollande, le penseur Érasme (vers 1467-1536) préconise l’éducation et la lecture des textes pour former l’esprit critique. Les humanistes sont croyants mais dénoncent l’influence de l’Église sur la pensée et les abus de pouvoir du Clergé. Ils pensent que l’homme est libre et responsable. Le moine allemand Luther (1483-1546) s’oppose aux indulgences (pardons donnés aux fidèles, par l’église, contre de l’argent). Il pense que seule la foi peut assurer le salut. Il veut réformer la religion et créer l’Église protestante qui ne reconnaît pas l’autorité du pape.

Source : Extrait de La Renaissance dans le reste de l’Europe sur le site du Grand Palais. https://www.grandpalais.fr/fr/article/quest-ce-que-la-renaissance

 

Objets d’art et Mobilier d’époque Renaissance

 

L’époque de la Renaissance marque un renouveau des arts, de la littérature et des sciences. Désormais, l’art n’est plus un privilège réservé à l’église, les œuvres et le mobilier commandés entrent également dans les intérieurs bourgeois. La Renaissance prend ses origines en Italie à partir du XIVe siècle. La décoration italienne fascine les français. En 1495, Charles VIII amène des artistes et ouvriers italiens en France et crée l’École d’Amboise. C’est le début de la Renaissance Française.

Marqués par la forte influence italienne, l’architecture et les décors sont flamboyants. A partir de 1540, les études des arts antiques gréco-romains donnent le ton : sobriété des lignes, noblesse des matières utilisées. Le noyer et le chêne sont très utilisés. On voit apparaître des meubles en placage d’ébène. Les motifs représentatifs de la Renaissance sont inspirés de l’art antique : feuillages de laurier ou d’olivier, rinceaux, coquilles, salamandres, mais aussi amours, dragons et satyres.

Source : Extrait du site ANTICSTORE.COM  – Mobilier et objets d’art d’époque Renaissance

 

La Polychromie

Le terme polychromie, formé à partir du grec ancien polus (« nombreux ») et chrôma (« couleur »), désigne l’application de couleurs à la sculpture et à l’architecture, soit par le recours à la peinture (polychromie dite « artificielle »), soit par l’assemblage de matériaux de couleurs différentes (polychromie dite « naturelle »). Le mot apparaît dans la langue française au XIXe siècle, lors des débats qui ont divisé les savants sur la question de la coloration des statues et édifices des Grecs et des Romains.

On sait aujourd’hui que la sculpture et l’architecture antiques étaient polychromes. Pourtant, l’Antiquité classique demeure associée à une blancheur immaculée, celle du marbre des statues et des monuments que l’on admire en visitant musées et sites archéologiques. On oublie que leur apparence actuelle résulte en fait d’une décoloration due à plusieurs facteurs : les effets du temps et les conditions atmosphériques ont entraîné l’altération ou la disparition de la polychromie d’origine ; les hommes ont aussi leur part de responsabilité, à cause des nettoyages méticuleux qu’ils ont fait subir aux artefacts lors de leur découverte.

Et depuis la Renaissance et le développement du néoclassicisme, la valorisation du blanc a créé le mirage d’une Antiquité sans couleur. Aujourd’hui, les chercheurs tentent de redonner vie aux couleurs de la sculpture et de l’architecture classiques.

 

Source : Extrait du site internet Universalis.com – POLYCHROMIE, histoire de l’art

 

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