Paire de Vases en verre granité, montées en lampes, Manufacture de Clichy, Art Nouveau
Paire de vases pouvant être montés en lampes, en verre granité bleu opaline, avec application à chaud d’un branchage fleuri Reposant sur 4 pieds feuillages, le col ourlé en verre de couleur mordoré. Travail de la Manufacture (Clichy) Époque : Art Nouveau Etat : Réparation à un pied et petits éclats pieds en bas Dimensions : Hauteur : 35 cm Diamètre : 14cm
Les Byōbu «mur à vent» sont des paravents japonais composé de 4 à 6 panneaux (ces derniers étant les plus communs). Ils servent de cloisons ou de décor pour les danses dans le contexte cérémoniel. Ils sont généralement ornés de décors de faune et de flore saisonnières, peints à la gouache sur un fond doré à la feuille d’or.
Les larges «aplats» d’or permettent de mettre en exergue la force tranquille d’éléments décoratifs comme les cyprès (Paine 1981) qui semblent surgir de la brume en invoquant une symbolique. La convention de ces «nuages-flottants» est plus ancienne encore que l’art classique Yamato-e.
Il s’agit d’une tradition d’art académique chinois (dès le 4ème siècle) qui consiste à épurer un paysage en masquant certains détails par une couleur solide, dans le but de mettre en valeur des éléments symboliques. Il s’agit souvent de scènes narratives, avec des plans en coupe de temples.
Fondée par Kanō Masanobu (1434-1530) qui lui donne son nom, l’école émerge à la période Momoyama (1573-1603) et reste populaire tout au long de la période Edo (1603-1868). Les techniques se transmettent de maître à apprenti et les élèves reproduisent les chefs d’oeuvres régulièrement.
En conséquence, de nombreuses copies ou interprétations réapparaissent à travers trois siècles de création, pouvant rendre difficile la datation des oeuvres. L’école survit aux changements politiques en étant déplacée de Kyoto vers Tokyo.
Les Byōbusont des paravents japonais pliables, composés de plusieurs panneaux montés de façon mobile. Les panneaux sont formés de châssis en bois recouverts de soie, ou de plusieurs couches de papiers fins.
Emprunté aux Chinois, le paravent à six panneaux est le plus commun durant la période Nara (646–794), il est alors tendu de soie. Les peintures sur chaque panneaux sont ceintes d’un brocart de soie, et enchâssées individuellement dans un cadre en bois. Les panneaux sont ensuiteassemblés les uns aux autres avec des liens de cuir ou de soie.
Paravent à deux feuilles en soie peinte, Byobu Japon, Début 20ème »Paravent Byobu, Japon à deux larges feuilles de la Première moitié du XX. Le décor sur soie à fond mordoré. Représentant des perdrix japonaises dans un environnement rocheux et végétaux. Encadrement en bois laqué. Écoinçons d’angle d’origine festonnés. Bel état quelques usures d’usage sur soirie. Dimensions : Hauteur : 128 cm largeur : 122 cm
Paire de consoles d’appliques murales, en métal à dessus verre, sur un décor à la feuille d’argent et motifs de petits croisillons, filets, feuillage et fleurs. En façade, un jambage en métal découpé et peint à l’imitation du bois.
Travail des années 50. Etat : quelques petits éclats à l’angle.
Dimensions : largeur : 35 cm profondeur : 25 cm et hauteur de l’ensemble : 34 cm épaisseur du plateau : 5,5 cm
Verrerie LEUNE (1861-1930) spécialiste de l’émail fixé à chaud (France). Les établissements Leune produisent des verreries médicinales, des porcelaines, des coupes et vases à décor de paysages idylliques et romantiques ainsi que des oiseaux et des fleurs. Les objets en verre sont peints à l’émail fixé à chaud. Leune fermera ses portes après la crise de 1929.
Vases de grande taille, 40 cm pour la paire, 51 cm pour le vase unique.
Miroir Soleil en fer découpé à décor de feuilles dorées. La partie centrale est cerclée d’une cordelette tressée. Travail des années 1960 dans le goût de Chaty-Vallauris, non signé. Etat : Dorure et patine d’origine, Bel état Dimensions : Diamètre : 48 cm Diamètre miroir : 15 cm