L’Art de la Déco .. par le Bronze : Sculpture de Marcel RAU

Mis en avant

Marcel Rau, né en 1886 à Bruxelles, a étudié la sculpture et l’architecture : formé auprès de Charles Van Der Stappen et de Paul Du Bois à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, Marcel Rau a également suivi les cours de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris.

Sa carrière florissante débuta en 1909 lorsqu’il remporta le prix de Rome en sculpture . Grâce à celui-ci, il bénéficia d’une bourse de voyage qui lui permit d’étudier des joyaux de sculpture et d’architecture à travers l’Europe.

En 1915, il fut nommé inspecteur en arts décoratifs et architecture dans l’enseignement artistique. En parallèle à cette fonction officielle, il réalisa aussi un certain nombre de commandes officielles ou privées. Il interprète les formes féminines et enfantines avec un art sensible et nuancé. Ses qualités dominantes sont la grâce et l’esprit.

Après la Première Guerre mondiale, il fut aussi chargé de réaliser les plans de divers monuments commémoratifs, entre autres à Hal, Vielsalm et Ostende. Son chef-d’œuvre le plus connu est peut-être la sculpture de quinze mètres de haut du roi Albert Ier sur le canal Albert, qu’il exécuta à l’occasion de l’ »Exposition de l’Eau » à Liège en 1939.

Il réalisa aussi des monuments funéraires.

Bien que Rau ait étudié l’architecture et qu’il ait été élevé dans ce milieu – son père, Jules Rau, était un architecte réputé et Victor Horta était son parrain – il n’eut toutefois pas pour ambition de mener une carrière dans cette direction. Il continua cependant à garder contact avec le monde de l’architecture. Il était ainsi l’ami de Marcel van Goethem, avec lequel il travailla à l’élaboration du renouveau de la Banque nationale.

Mais Rau n’était pas seulement actif en tant que sculpteur, il a également conçu un certain nombre de monnaies et de médailles. Il a ainsi dix différents types de monnaies à son actif. La pièce de monnaie la plus connue qu’il ait réalisée est probablement celle en bronze d’une valeur de 50 centimes de 1952. On y trouve le portrait d’un mineur. L’artiste y aurait cherché son inspiration dans l’art de Donatello et de Constantin Meunier.

Sculptures, l’esprit décoratif …

Quand nous trouvons belle une sculpture, elle nous parle tout autant qu’un tableau !

Classique, contemporaine, figurative, abstraite… Sur une console, une table basse, une commode, prête à être admirée, à vous inspirer de la douceur, de la puissance, du bonheur …

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